Interview de Christiane Lecocq – 01.04.2012

Lors de l’AG de l’APNEL (Association pour la Promotion du Naturisme en Liberté) au Club gymnique de France à Villecresnes, j’ai interviewé Christiane Lecocq, doyenne des naturistes Français (101 ans) et co-fondatrice de la FFN et des Clubs du soleil.


A noter que ce club a fêter ses 80 ans en juin 2010


A l’apéritif, Christiane prend la parole et dit :

« On doit se lever pour faire un discours mais moi, plutôt que de me lever… » (elle lève son verre et le Président du club du soleil de Villecresnes finit sa phrase et dit : « Plutôt que de te lever, tu lèves ton verre »). …

« Je suis très contente que ce soit une femme Présidente (en parlant de l’Apnel) parce que vous saviez dans le passé que vous n’avez pas connu et que même vos grands parents n’ont pas connu, les bonnes femmes s’étaient bons pour faire la vaisselle et…autres choses, bon vous comprenez….mais le reste…niet. Maintenant, les femmes ont pris de l’importance dans la société. Moi, j’admire les suffragettes, parce qu’au début les femmes n’avaient pas le droit à la parole. Les femmes, c’était « silence, tais toi, fait la cuisine, la popotte » le mauvais travail…Je me rappelle Maman, elle était âgée mais mon père faisait ce qu’il voulait.

En plus quand on n’avait pas de profession, on était femme de ménage quelque part et quand on revenait à la maison, fallait faire les courses. Mais pendant la guerre, faire les courses…y avait rien à bouffer à Paris. Après la fermeture des magasins à 7 heures et demi, chercher pour avoir quelque chose à manger, pas facile. Et un jour, ça c’est des histoires de rutabagua…un jour, on voulait manger de la rhubarbe, y a des feuilles à la rhubarbe, vous connaissez ? On a mangé ça sans rien, on n’avait pas de sauce, on n’a pas été malade mais c’est dégueulasse. Mais on mangeait n’importe quoi. »


Les remerciements de Sylvie Fasol :

« Merci à tous d’être là aujourd’hui, nous avons aujourd’hui le soleil, c’est vraiment très agréable. Merci à Christiane d’avoir accepté cette invitation, c’est un honneur que vous soyez là. On sait le travail que vous avez développé avec Albert, avec ceux qui vous ont entouré pendant toutes ces années pour fonder cette fédération, pour œuvrer pour le naturisme et les liberté en générale aussi. Merci à François de nous recevoir ici et à toute l’équipe qui s’est mis en quatre pour nous faire un repas et pour nous accueillir avec grande gentillesse et chaleur. Merci à tous. »

Christiane Lecocq félicite Sylvie en lui disant « Elle a très bien parlé, buvant à sa santé ! J’ai jamais vu une Présidente qui ne buvait pas un coup ! ».

J’essaie de discuter du passé naturiste de Marseille avec Christiane.
« Je viens de Marseille, j’essaie de retracer l’histoire du naturisme dans la région Marseillaise. Vous avez des anecdotes ? »

Avec étonnement, je vois que Christiane a les yeux qui pétillent en parlant de Marseille.
« Entre naturistes, on se tutoie, en tout cas, moi je te tutoie…ça te dérange pas ? Ah Marseille, Marseille… voilà ce qui s’est passé. Au départ quand De Mongeot ne voulait pas être fédéré, on avait quand même commencé les Clubs du soleil. Au bout d’un moment, on est allé voir les terrains de De Mongeot pour qu’ils fassent partie de notre fédération et nous voilà arrivé à Marseille. On était venue avec une petite jeune fille que ses parents nous avaient confié pour partir un peu en vacances avec nous. Le club de Marseille était un club de De Mongeot (A cet instant, Christiane perd le fil de la discussion, mais je réussis à la faire revenir sur le sujet). A Paris, on passait pour des emmerdeurs parce qu’on faisait trop le ménage, mais là c’était le contraire…La gamine est allée aux toilettes, elle est revenue en disant « oh la la… » (On lui coupe ici la parole parce que quelqu’un veut lui faire la bise…grrrr).

Elle essaie d’elle-même de revenir sur la discussion mais une autre personne l’interrompt parce qu’il veut trinquer avec elle…et puis un autre…et encore un autre (mais ils vont me la rendre ivre ?).

Christiane reprend le fil de la discussion : « Ce que je voulais dire c’est qu’à Marseille, il y avait un Monsieur et une dame qui tenaient le club. Lui était de Marseille et elle, était d’origine Russe, à moins que ce soit le contraire, en tout cas un des deux était Russe. Mon mari a discuté avec le Monsieur jusqu’à 3 heures du matin pour qu’il vienne à la fédération mais il ne voulait pas. Et un jour, on voit arrivé sa femme, qui s’appelait Jénia chez nous. Notre salle à manger était notre bureau, on a pas eu de vie privé, nous, notre salle à manger était le lieu ou tout le monde passait. Elle était de passage à Paris et en a profité pour nous voir sans le dire à son mari, et au bout d’un moment, elle nous dit « écoutez, il faut qu’on fasse cette fédération, j’en parlerai à mon mari, je suis contente Christiane de vous voir parce que moi je veux être fédéré ! ». Au final, c’est une Marseillaise d’origine Russe qui a voulu qu’on fasse cette fédération parce que le Marseillais ne voulait pas ! Au final, le club de Marseille a bien rejoint la fédération, sa femme a réussi à convaincre son mari. »

« Mais après, il y a eu plusieurs clubs à Marseille, Marseille c’était quelque chose, tout le monde en parlait ! mais au départ, il n’y avait que les sections « Vivre d’Abord » de De Mongeot. Vous en avez entendu parler de Vivre d’Abord ? Vivre d’Abord, c’était un Monsieur, un journaliste de haute gamme, pour moi, pas comme Lecocq. Albert Lecocq, c’était un homme comme tout le monde, comme un petit employé, mais De Mongeot, c’était un Monsieur de haute gamme. Quand on a créé la fédération, il ne voulait pas en entendre parler, il disait « Lecocq, ça marchera pas » mais Lecocq voulait une fédération, chez les sportifs, il y a des fédérations, y a pas de raisons qu’on en fasse pas une pour le naturisme ».

« De Mongeot, lui c’était un journaliste qui avait créé le Sparta club et de là est sortie les sections Vivre d’Abord et la revue servait de publicité à son club, c’était son support. »

Bruno : « Kienné De Mongeot était vraiment naturiste ? Parce qu’il n’y a aucune photo de lui nu dans les magazines »

Christiane : « Je l’ai jamais vu à poils ! Il était toujours habillé, c’était un nudiste en peignoir ! Il voulait faire des péplums, je crois qu’il avait des idées Grecs, c’était pas mauvais après tout…moi la Grèce, je ne connaissais pas, j’ai jamais fais d’études, moi, c’était l’usine et le sport. »

Bruno :
« Ce qui est difficile à comprendre chez Kienné de Mongeot, c’est que finalement, il parlait beaucoup de sexualité dans ses revues. Il mélangeait un peu le sexe avec la nudité, alors que dans le naturisme, on essaie de dissocier les deux. »

Christiane : « Je crois qu’il était un peu voyeur, enfin, maintenant on peut le dire. Y avait le pasteur Huchet, y avait un certain nombre de personnalités avec lui et chacun avait ses idées mais personne n’était là pour mettre les choses bien en place. Il a fallu que ce soit mon mari, c’était un simple journaliste mais il était issu d’une famille de petits banquiers (son père et son grand-père) mon mari n’était pas un Monsieur comme De Mongeot, lui c’était un bourgeois.

Bruno : « Albert, votre mari, il était en relation avec le Dr Joseph Poucel de Marseille ? »

Christiane : « Vous savez, on a connu beaucoup de gens. Mon mari avait la mémoire des noms, moi je n’ai jamais eu la mémoire des noms, ça l’embêtait mais moi j’avais les chiffres parce que si j’avais pas été là pour les chiffres…Parce que pour créer une fédération et les clubs du soleil sans un rond, faut le faire quand même. Poucel, ça me dit quelque chose mais moi il faut que je vois pour reconnaître parce que j’ai pas la mémoire des noms. Albert m’a dit un jour « t’entends et t’oublies mais tu le marques, tu vois et tu n’oublies pas. »

Bruno : « Vous avez connu les Calanques de Marseille… »
Christiane me coupe la parole et enchaîne « Ah j’ai visité les Calanques, mais beaucoup plus tard, j’étais déjà toute seule car à un moment donné, on a fait la foire de Marseille. Alors, on était fédéral et moi j’étais Clubs du soleil, et parfois quand on parlait de la Fédération on était mal vu par les visiteurs parce que certains n’aimaient pas les « clubs du soleil » et y en a qui aimaient mieux les clubs de Marseille, et moi j’essayais d’arranger tout ça, c’était pas simple. Alors, il y a un Monsieur de Marseille qui m’avait prêté une petite chambre et tous les matins, je prenais le bus pour aller à la foire à 9h00. Et là, je pestais car il y avait deux stands, le stand de la FFN et le stand club du soleil de Marseille. Moi j’ai toujours essayé d’arranger les choses mais c’était pas simple.
Et quand on parle des Calanques, je vois encore quand on m’y amenait marcher et je me vois grimper et encore grimper…j’avais des bonnes jambes à l’époque. Et quand je voyais ce paysage, je me disais mais que c’est beau…ça n’a pas changé les Calanques ? »

Bruno : « Non, ça n’a pas changé. Juste un peu plus de constructions au bord mais à l’intérieur des Calanques, c’est toujours préservé de toutes constructions, c’est resté naturel. Vous savez que j’ai fait reconnaître le naturisme dans les Calanques dans la charte du Parc National qui sera bientôt mis en place ? »

Christiane : « Oui ? Et je l’ai vu à la télé ! J’aime bien regardé à la télé tous les coins que je ne connais pas mais quand je vois les Calanques, je me dis « ah ça, je connais… » mais maintenant, je pourrais plus y aller. Parfois, il y a des reportages sur le naturisme sur des clubs que je connais mais l’autre jour il y avait un club que je ne connaissais pas. »

J’essaie de savoir si elle m’a vu à la télé marcher nu dans les Calanques dans le reportage dont elle semble parler pour savoir son avis sur la randonnue, mais je n’arrive pas à lui faire comprendre et j’enchaîne sur une autre question : « Vous marchiez seule dans les Calanques ou vous y alliez avec des amis ? ».

Christiane : « J’allais dans les Calanques avec quelqu’un du club de Marseille, me rappelle plus de son nom. »

Bruno : « Duddley Ellis ou René Fize peut être ? »

Christiane : « Je sais pas parce que je retiens pas les noms mais heureusement qu’on n’avait pas tous les deux les noms, tous les deux les chiffres. Sinon, ça n’aurait pas marché. Il y en avait un qui avait les chiffres et l’autre les lettres. »

Bruno : « Vous, ou d’autres personnes, faisiez de la marche nue dans les Calanques ? »

Christiane : « Alors là, il me semble que oui… (On voit qu’elle fait un effort de mémoire). Oh, on se cachait pas. De temps en temps, on se déshabillait (elle rigole). Vous savez, on a vécu des périodes…comment ça…habillé ou pas habillé…c’était pas l’essentiel. Quand on habitait au Havre, ou on a voulu créer un club au Havre, on se laissait prendre par la mer. »

Bruno : « Oui, ça dépendait des lieux, autorisé ou pas n’était pas le problème à partir du moment ou vous étiez dans un endroit isolé. »

Christiane : « Ben oui, mais il n’y avait pas d’endroit autorisé avant, alors on se débrouillait. Je me suis créé moi-même des deux pièces en tricots, ça n’existait pas à l’époque les deux pièces, on n’en trouvait pas. Alors c’est désagréable mais je m’en foutais, c’était pour la police.

Après, il y a beaucoup de brouhahas et c’est inaudible, elle parle d’un maire (impossible de savoir si c’est celui de Rouen ou du Havre) qui se serait déplacé de manière officiel en 1934 dans un club (du Havre, du Mans ? je sais pas, j’arrive pas à entendre distinctement) pour inaugurer l’ouverture du centre ou pour ouvrir l’avenue qui mène au terrain. Je crois comprendre que cette présence était officielle mais elle rajoute que personne ne le savait…

Christiane à propos de ses souvenirs : « Vous savez, j’ai des bons et des mauvais souvenirs. Quand je me retrouve aux Champs Elysées et que je me souviens d’un certains défilés avec des bottes…Dans le temps, on me disait « Christiane, tu ne parles pas beaucoup, c’est vrai que ça a un peu changé… ».

« Vous savez l’île du Levant, c’était le premier truc extraordinaire que j’ai connu dans ma vie. L’île du Levant, je ne croyais pas que ça puisse exister. Ce monde, c’était un petit paradis quand nous sommes arrivés là, c’était juste avant la guerre. Moi, je connaissais le nord de la France avec ses petits jardins mais il n’y avait finalement pas grand-chose. Tandis qu’à Marseille ou au Levant, on avait de la place et il faisait beau. Ce que je remarque, c’est quand on parle des îles d’Hyères à la télé, on parle des autres mais pas facilement de celle-là. Je sais que quand on est arrivé, y avait pas d’eau, pas de toilettes, y avait rien du tout, on faisait avec ce qu’on avait. On allait chercher de l’eau potable dans un petit ruisseau qui descendait…Je me souviens, on avait un célibataire avec nous qui chantait sans arrêt :
« Avec quoi, on va chercher de l’eau ? Chère Elyse, chère Elyse. Avec quoi, on va chercher de l’eau ? Avec un sceau, cher Eugène… »

Et on cavalait dans les sentiers, on aurait pu nous prendre pour des idiots. Mais on n’était pas des idiots, on était juste un peu…(elle finit pas sa phrase) parce que quand j’entends parler les gamins maintenant, eh non, c’est pas du tout le même genre, c’est le jour et la nuit…mais en fait, les gamins c’est vous, regardez mon âge et le votre … non, vous croyez pas ? (elle rigole).

J’essaie de la remettre sur le sujet du centre naturiste de Marseille, dans le brouhaha, je comprends que quelques détails :
Christiane a été invité au début des années 70 à la foire de Marseille pour représenter les Clubs du soleil, elle a décidé d’en profiter pour aller visiter le club du Soleil de Marseille. Christiane tenait le stand du club du soleil et un autre stand, juste à côté, représentait la FFN.
Puis conversation inaudible, car on se met à table avant l’AG de l’APNEL.

J’essaie d’aborder la gestion des anciens centres naturistes de France mais Christiane a du mal à comprendre ce que je veux dire :
« Tous les Président des Clubs du soleil et de la Fédé étaient de gauche, mais je m’en fous, qu’ils aient été de gauche ou d’ailleurs, c’est pas très important. Mais enfin, ils étaient tous de gauche, sauf Kienné de Mongeot qui était peut être de droite. On ne pouvait pas imaginer se mettre à poil avec des De Gaulle, ça n’allait pas ensemble. Mais enfin, y avait des entre deux. Mais ça c’est pas très important, il faut que les gens puissent vivre décemment, il y a trop de misères. Et d’autres, ils ont tellement de choses qu’ils ne savent pas quoi en faire et après ça pollue.

On a crée la fédération Internationale en 1953 et l’affaire de Montalivet était partie de Carrière (Club du soleil de Carrières sur Seine).
Les Allemands, à l’internationale, avait toujours la priorité dans les idées à mettre en place. Quand on parlait de la Corse, ils nous traitaient gentiment de colonialistes. »

« Le premier club du soleil (celui de Carrières sur Seine) a été enregistré au temps de Pétain, à peu prés 8 jours avant la libération. Pépé (Albert Lecocq) m’a dit « vas y, tu peux y aller maintenant », j’ai pris un ticket de métro à 0,70 ct et je suis partie dans les bureaux de la préfecture sur Paris. Lecocq avait tout prévu, il disait « sitôt que les alliés arrivent, il faut tout mettre en place rapidement ». Lecocq n’a jamais été agent secret mais il avait tout prévu à l’avance. On a même eu un agent double, client de Carrière, qui a été balancé par la fenêtre de son domicile, du 5éme étage, il a été tué sur le coup. On n’a jamais su qui l’avait balancé. »

« J’ai connu aussi l’union des campeurs naturistes, c’est mon mari qui l’avait créé. Ca veut dire que c’est des gens qui n’aiment pas allés dans le même club tous les jours, c’était pas des sédentaires. »

Pour la seconde fois, je demande à Christiane si elle faisait de la randonnée nue en montagne.
« Non, je n’ai jamais marché nue parce que tu sais au début du naturisme, c’était difficile, il fallait pas se montrer aux autres, sinon t’avais des problèmes. C’était compliqué. T’as le droit d’être nu chez toi mais il fallait pas qu’on te voit à l’extérieur. Il fallait penser à la couleur des rideaux pour pas qu’on nous voie de l’extérieur. Par contre le Levant, c’était extraordinaire, inimaginable, si seulement…ce n’est pas pareil ailleurs. »

Sur la religion : « Mon père ne croyait en rien, ma mère était chrétienne et allait à la messe, mais mes parents me laissait faire, si je voulais à la messe, j’y allais si je voulais ». « Mon père en plus de son travail faisait de la peinture chez des gens, et les femmes qui étaient au foyers allaient faire le ménage chez les riches ». « Les riches c’était les femmes des patrons, ils partaient souvent en famille dans le sud pour se reposer. Peut être qu’ils étaient naturistes ? j’en sais rien mais en tout cas, ils allaient au soleil pour se reposer ».

Puis, Christiane a voulu d’elle-même assister à l’AG de l’APNEL.

Merci à Christiane d’avoir été patiente et d’avoir répondu à mes questions.

Cet article a 3 commentaires

  1. anonymous

    Carl, nudiste belge writes:Oser prétendre que Kienné de Mongeot était un voyeur et qu'on ne le voyait jamais nu est un comble ! Cet homme sage et érudit n'a jamais craint de se montrer nu puisqu'il fut même modèle pour des artistes plasticiens et qu'une photo de lui, intégralement nu et de face, fut reproduite dans le numéro 175bis (15 nov. 1934) de sa belle revue "Vivre-Santé". Comme quoi certains devraient relire ou même parcourir leurs classiques car le document auquel je fais référence fut plus tard réédité par de Mongeot avec d'autres sous le titre "Dix ans de lutte contre les préjugés" qui devrait figurer dans toutes les bibliothèques de naturistes sérieux et bien documentés.Je constate qu'à plus de cent ans Mme Lecocq répand toujours des calomnies sur de Mongeot sans qui son époux n'aurait pas connu le succès qu'il a connu. C'est bien dommage et c'est encore plus regrettable de les diffuser. Il suffit pourtant de lire les nombreux ouvrages que Kienné de Mongeot a laissés pour se rendre compte que l'esprit de cet homme s'élevait à une altitude que jamais ceux qui sont venus après lui n'ont pu atteindre. Mais aujourd'hui il est tellement plus facile de lire une interview d'une vieille dame qui avoue avoir peu de mémoire des faits que de lire les ouvrages remarquables écrits par un vrai penseur qui mérite toujours d'être surnommé, comme jadis, le "pape" du naturisme en France.

  2. anonymous

    Carl, nudiste belge writes:Oser prétendre que Kienné de Mongeot était un voyeur et qu'on ne le voyait jamais nu est un comble ! Cet homme sage et érudit n'a jamais craint de se montrer nu puisqu'il fut même modèle pour des artistes plasticiens et qu'une photo de lui, intégralement nu et de face, fut reproduite dans le numéro 175bis (15 nov. 1934) de sa belle revue "Vivre-Santé". Comme quoi certains devraient relire ou même parcourir leurs classiques car le document auquel je fais référence fut plus tard réédité par de Mongeot avec d'autres sous le titre "Dix ans de lutte contre les préjugés" qui devrait figurer dans toutes les bibliothèques de naturistes sérieux et bien documentés.Je constate qu'à plus de cent ans Mme Lecocq répand toujours des calomnies sur de Mongeot sans qui son époux n'aurait pas connu le succès qu'il a connu. C'est bien dommage et c'est encore plus regrettable de les diffuser. Il suffit pourtant de lire les nombreux ouvrages que Kienné de Mongeot a laissés pour se rendre compte que l'esprit de cet homme s'élevait à une altitude que jamais ceux qui sont venus après lui n'ont pu atteindre. Mais aujourd'hui il est tellement plus facile de lire une interview d'une vieille dame qui avoue avoir peu de mémoire des faits que de lire les ouvrages remarquables écrits par un vrai penseur qui mérite toujours d'être surnommé, comme jadis, le "pape" du naturisme en France.

  3. progmarseilleman

    Merci en tout cas d'avoir lu mon interview.De deux, merci de vos précisions, forts utiles, qui me permettront d'en savoir plus sur Kienné de Mongeot. Les anciens ouvrages, je les lis et je suis fan du magazine "vivre intégralement", très bel ouvrage ! 🙂 et riche de renseignements ! Après, mon "travail" est de retranscrire les propos tels que je les entendu, sans censure…parce que sinon, j'aurai dis qu'elle a fait de la randonue, hors ce n'est pas vrai 😉 Dommage, j'aurais bien aimé avoir un scoop !! mdr

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